Deux faux versets enlevés
Deux faux versets retirés du Coran
Un système mathématique surhumain imprègne le Coran et sert à protéger et authentifier chacun de ses éléments. Dix-neuf ans après la mort du Prophète, certains scribes ont injecté deux faux versets à la fin de la sourate 9, la dernière sourate révélée à Médine. Les preuves présentées dans cet article suppriment incontestablement ces injections humaines, restaurent le Coran dans sa pureté originelle, et illustrent une fonction majeure du code mathématique du Coran, à savoir protéger le Coran de la moindre altération.
C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel, et c'est Nous qui en sommes gardien. (Coran: 15:9)
Le Coran est le Dernier Testament de Dieu. D'où la promesse divine de le garder parfaitement intact. Pour nous assurer à la fois de la paternité divine, et de la parfaite conservation du Coran, l'auteur Tout-Puissant a rendu le Coran mathématiquement composé. Une telle composition mathématique est bien au-delà des capacités humaines. La moindre violation du Dernier Testament de Dieu est destinée à être exposée. Une déviation dans une seule sourate, un seul verset ou même un seul mot est immédiatement exposée.
Il faut noter ici que Dieu a promis de préserver le Coran et non le "mushaf", c'est-à-dire le Coran imprimé.
Une confirmation de cela peut être vue dans les variations de certains mots dans les versions Hafs et Warch du Coran. L'orthographe différente d'un certain nombre de mots entre ces deux versions largement acceptées du Coran montre que Dieu ne préserve pas ce que les humains impriment, mais seulement le Coran qui peut être consulté par tous les humains et qui est conservé via son code mathématique.
Le Coran n'est appelé "mahfouz" (conservé) que dans la tablette maîtresse qui est aux côtés de Dieu (Coran: 85:21) et non dans la version papier imprimée par l'homme.
Pour plus de détails sur le sens exact de la préservation du Coran veuillez consulter: La préservation du Coran
Dix-neuf ans après la mort du prophète Mohammed, et sous le règne du calife Uthman, un comité de scribes fut nommé pour écrire plusieurs copies du Coran de façon à être expédiées vers les nouvelles terres musulmanes. Les copies devaient être faites à partir du Coran original qui avait été écrit par la main de Mohammed (voir: La question de l'analphabétisme de Mohammed).
Ce comité a été supervisé par Uthman Ibn Affan, Ali Ibn Abi Taaleb, Zeid Ibn Thaabet, Ubayy Ibn Ka`ab, Abdullah Ibn Al-Zubair, Sa`eed Ibn Al-Aas, et Abdul Rahman Ibn Al-Haareth Ibn Heshaam. Le Prophète, bien évidemment, avait écrit le Coran dans l'ordre chronologique de sa révélation, avec les instructions nécessaires pour placer chaque morceau à son endroit précis. La dernière sourate révélée à Médine était la sourate 9. Seule la sourate 110, une très courte sourate fut révélée après la Sourate 9, à Mina.
Le comité des scribes arriva finalement à la sourate 9, et la mit à sa juste place. Un des scribes suggéra d'ajouter quelques versets pour honorer le Prophète. La majorité des scribes fut d'accord. Ali fut outragé. Il affirma vivement que la parole de Dieu, écrite par la main de son dernier prophète, ne devait jamais être modifiée.
La protestation de Ali est documentée dans un certain nombre de références telles que:
(Traduction: On demanda à Ali: "Pourquoi restes-tu à la maison?". Il répondit: "Quelque chose a été ajouté au Coran, et j'ai juré de ne pas mettre mes vêtements de ville, sauf pour la prière, jusqu'à ce que le Coran soit restauré")
Source: Al-Itqaan Fee Ulum Al-Quran, par Jalaluddin Al-Suyuty, Al-Azhareyyah Press, Le Caire, Egypte, 1318 AH, page 59
On peut réaliser les dimensions épouvantables de ce crime lorsque nous observons les conséquences:
(1) Uthman fut assassiné, et Ali fut installé comme quatrième calife.
(2) Une guerre de 50 ans éclata entre le nouveau calife et ses partisans d'un côté, et les falsificateurs mohammediens du Coran de l'autre.
(3) Ali fut martyrisé, et ensuite sa famille, la famille du prophète Mohammed, à l'exception de quelques femmes et enfants, fut tuée.
(4) Le désastre atteignit son sommet à la célèbre bataille de Karbala, où le fils de Ali, Hussein, et sa famille furent massacrés.
(5) Les Musulmans ont été privés du Coran pur, inaltéré, depuis 1400 ans.
Les falsificateurs du Coran gagnèrent finalement, et l'histoire "officielle" qui nous est parvenue est une version déformée qui représente le point de vue du vainqueur. Cette apparente victoire pour les ennemis de Dieu s'est bien sûr réalisée selon la volonté de Dieu. En seulement deux décennies après la mort du Prophète, les adorateurs d'idoles qui avaient été défaits par le Prophète lors de la conquête de la Mecque (632 après JC) sont revenus à l'idolâtrie. Ironie du sort, cette fois autour de leur idole, le Prophète lui-même. Ces adorateurs d'idoles ne méritent évidemment pas de posséder le Coran pur. D'où le martyre béni des vrais croyants qui ont essayé de rétablir le Coran, et la victoire apparente pour les falsificateurs de la Parole de Dieu.
Le premier gouverneur en temps de paix après cette guerre longue et désastreuse fut Marwan Ibn Al Hakam (mort en 65 AH/684 JC). Une des premières tâches qu'il accomplit fut de détruire le Coran original, celui qui avait été si scrupuleusement écrit par la main du Prophète, "craignant que cela puisse devenir la cause de nouveaux conflits" (voir 'Ulum Al-Quran, par Ahmad von Denffer, Islamic Foundation, Leicester, Royaume-Uni, 1983, page 56). La question que toute personne intelligente doit se poser est la suivante:
"Si le Coran original était identique au Coran en circulation à ce moment-là, pourquoi Marwan Ibn Al-Hakam l'a-t-il détruit?"
En examinant les plus anciennes références islamiques, nous nous rendons compte que les fausses injections, les deux versets 9:128-129, ont toujours été suspectes. Par exemple, nous lisons dans le célèbre recueil de Bukhari et l'Itqaan d'Al-Suyuty, que chaque verset du Coran fut écrit seulement après qu'il eut été vérifié par plusieurs témoins "sauf les versets 128 et 129 de la sourate 9, qui n'étaient connus que de Khuzeimah Ibn Al-Thaabet Ansaary". Quand certaines personnes s'interrogèrent de cette exception, quelqu'un est venu avec un hadith indiquant que "le témoignage de Khuzeimah est égal au témoignage de deux hommes"!
Bukhari, Volume 6, livre 61, numéro 511:
Rapporté par Zaid bin Thabit:
Abu Bakr m'envoya chercher et me dit: "Tu avais l'habitude d'écrire les révélations divines pour l'apôtre de Dieu: rassemble-le donc (le Coran)" J'ai commencé à rassembler le Coran jusqu'à ce que je trouve les deux derniers versets de la sourate At-Tauba chez Abi Khuzaima Al-Ansari et je n'ai trouvé ces versets chez personne d'autre que lui.
Mais il y a plus de preuves. Quand on regarde le titre de la sourate 9 dans le "mushaf", on note que 9:128-129 sont étiquetés comme "Mecquois", tandis que les 127 premiers versets sont étiquetés comme Médinois:
Le titre de la sourate 9 d'un Coran standard montre que cette sourate est médinoise, sauf pour les deux derniers versets, ils sont mecquois!
Comment ces versets "Mecquois" pourraient-ils être trouvés chez Khuzeimah, un Musulman tardif de l'époque "Médinoise"? Comment une sourate médinoise pourrait-elle contenir des versets mecquois, lorsque la convention a été d'étiqueter "Médinois" toutes les révélations qui ont eu lieu après l'Hégire du Prophète (son départ de la Mecque)?! En dépit de ces divergences, ainsi que de nombreuses contradictions flagrantes associées avec les versets 9:128-129, personne n'a osé mettre en doute leur authenticité. La découverte du code mathématique du Coran en 1974, cependant, a inauguré une nouvelle ère où l'authenticité de chaque élément dans le Coran est prouvée.
La "Bismillah" manquante
Rien dans le Coran n'est coïncidence. Toutes les sourates du Coran commencent par la formule "Bismillah" "Au nom de Dieu..", mais nous notons que la sourate 9 est la seule sourate qui ne commence pas par une "Bismillah". Il s'agit sans aucun doute d'un acte délibéré de Dieu. Au lieu de cela, Dieu commence la sourate avec les mots:
Une exemption est accordée par Dieu à Son messager à l'égard des associateurs avec qui vous avez conclu un pacte. (Coran: 9:1)
Pourquoi Dieu n'aurait-Il pas commencé cette sourate avec les mots "Au nom de Dieu"? Il ne peut y avoir qu'une seule réponse, c'est parce que certains des mots dans cette sourate ne sont pas les paroles de Dieu, et les mots qui ne sont pas les paroles de Dieu ne peuvent être décrits comme "Au nom de Dieu". Il s'ensuit que Dieu et le messager sont innocents de cette corruption.
Ici, nous pouvons citer l'exemple d'un messager dans les anciens temps, envoyé à un peuple avec un décret du roi. Il arrive avec un rouleau à la main, le déroule et commence à lire:
«Au nom du roi, il a été décrété que .....".
Ce que cela signifie est que tout ce qui est dans le rouleau que le messager est en train de lire sont les paroles du roi et, par conséquent, les mots commencent par "Au nom du roi".
Ce n'est pas différent dans la sourate 9, si certains mots dans cette sourate ne sont pas les paroles de Dieu, la sourate ne peut pas commencer avec les mots "Au nom de Dieu ....". D'où l'absence de "Bismillah" dans la sourate 9.
Il s'avère que l'injection des deux faux versets 9:128-129 a permis:
(1) de démontrer la fonction majeure du système mathématique du Coran, et
(2) la production d'un miracle impressionnant en soi, et
(3) de distinguer les vrais croyants des hypocrites (qui défendent les traditions).
La traduction des deux faux versets est la suivante:
Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants.
Alors, s'ils se détournent dis: «Dieu me suffit. Il n'y a de divinité que Lui. En Lui je place ma confiance; et Il est le Seigneur du Trône immense». (Coran: 9:128-129)
Pour les preuves mathématiques complètes sur ce sujet, lire: Les preuves physiques
Article original en Anglais par A. Mohammed: 2 false verses
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