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Le mensonge de l'abrogation dans le Coran

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Par: A. Muhammed
Extrait du livre de l'auteur: "Le mensonge de l'abrogation"

 

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Introduction

 

Le concept d'abrogation des versets coraniques, sans aucun doute le plus grand mensonge envers le Coran, a été inventé au cours du 4ème siècle AH (10ème siècle ap. JC) par des savants musulmans, et plus particulièrement Ahmed Bin Ishaq Al-Dinary (mort en 318 A.H.), Mohamad Bin Bahr Al-Asbahany (mort en 322 A.H.), Hebat Allah Bin Salamah (mort en 410 A.H.) et Mohamad Bin Mousa Al-Hazmy (mort en 548 A.H.), dont le livre traitant de Al-Nasekh et Al-Mansoukh est considéré comme la référence principale dans ce domaine. 

Selon ce concept, il est dit que certains versets du Coran sont abrogés et invalidés par d'autres versets!

Le verset qui est l'abrogeant est appelé Al-Nasekh, tandis que le verset abrogé est appelé Al-Mansoukh.

Ces savants en sont arrivés à trouver des dizaines de cas de versets abrogés, au point qu'ils ont inventé une science traitant du sujet, en écrivant de volumineux ouvrages.

Bien que le concept ait été initialement inventé par des savants musulmans comme la conséquence de leur faible compréhension du Coran, il a été largement exploité par des auteurs ennemis du Coran pour ternir la perfection et la divinité du livre.

 

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Abrogations ou Contradictions?

 

Comme indiqué, le concept de l'abrogation implique que certains versets coraniques aient été abrogés par d'autres versets. D'un autre côté, les auteurs ennemis de l'Islam affirment que ces versets, et d'autres qu'ils mettent en avant, sont en fait des contradictions à l'intérieur du Coran. Ainsi, ils utilisent ces exemples pour réfuter la divinité du Coran.

Il faut noter que les exemples utilisés par les savants musulmans comme "Versets Abrogés" ne sont pas toujours les versets utilisés par les auteurs non-Musulmans; ils parlent alors de "contradictions dans le Coran".

Bien que l'on peut affirmer que le point commun entre ces deux groupes est leur faible compréhension du Coran, il faut aussi ajouter que dans le cas des auteurs non-Musulmans, et particulièrement ceux qui ne parlent pas l'Arabe, un grand nombre de leurs affirmations en faveur de contradictions n'est que le produit de leur utilisation de traductions du Coran imprécises et trompeuses.

Ces deux types d'affirmations peuvent être réfutées à la lumière du Coran. On peut démontrer qu'elles ne sont rien de plus qu'une faible compréhension du Livre.


 

L'affirmation de l'abrogation par les savants musulmans

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Alif, Lâm, Ra. Une Ecriture dont les signes ont été confirmés, puis qui ont été détaillés, de la part d'un Sage bien informé. (Coran: 11:1)
 

Il y a pour eux une bonne annonce dans la vie d'ici-bas tout comme dans la vie ultime. - Il n'y aura pas de changement aux paroles d'Allah -. Voilà l'énorme succès! (Coran: 10:64)

Ces versets coraniques affirment clairement que les paroles de Dieu sont parfaites et ne peuvent pas être abrogées, et pourtant les savants musulmans ont inventé le plus grand mensonge qu'il soit à propos du Coran, en affirmant que certains versets en abrogent d'autres.

Ils appuient leurs propos sur une interprétation erronée de deux versets: 

 

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Premier verset, 2:106

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Si Nous abrogeons ("nansakh") un Ayah quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent? (Coran: 2:106)

Les interprètes affirment que ce verset confirme que certains versets en invalident d'autres. Ils interprètent le mot "ayah" comme signifiant un verset dans le Coran; et ils interprètent le mot "nansakh" comme signifiant "abroger". Mais est-ce que ce mot, tel qu'il est utilisé dans le Coran, signifie réellement abroger?
 

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Le mot "Ayah"

 

Le mot "Ayah", tel qu'utilisé dans de nombreux versets du Coran, peut revêtir quatre significations différentes: 

a) Il peut signifier un miracle de Dieu comme en 17:101:

 

Et certes, Nous donnâmes à Moïse neuf Ayahs (miracles) évidents. (...) (Coran: 17:101)
 


b) Il peut aussi avoir le sens d'un exemple pour les gens:
 

Et le peuple de Noé, quand ils eurent démenti les messagers, Nous les noyâmes et en fîmes pour les gens un exemple (Ayah). (...) (Coran: 25:37)
 


c) Le mot "Ayah" peut aussi vouloir dire signe:
 

«O mon Seigneur, dit (Zacharie), accorde-moi un signe (Ayah)». «Ton signe (Ayah), dit (Allah,) sera que tu ne pourras pas parler aux gens pendant trois nuits tout en étant bien portant. (Coran: 19:10)
 


d) Et enfin, il peut désigner un verset du Coran:
 

(Voici) un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets (Ayat) et que les doués d'intelligence réfléchissent! (Coran: 38:29)

Si nous considérons maintenant le verset 106 de la sourate 2, on peut facilement vérifier que le mot "Ayah" ne peut pas désigner ici un verset du Coran. Il peut correspondre aux autres significations (miracle, exemple ou signe), mais pas à un verset coranique. Voici pourquoi:

1) Les mots "que Nous le fassions oublier" ne peut pas s'appliquer à un verset du Coran. Comment est-ce qu'un verset du Coran pourrait être oublié? Car même si le verset est invalidé par d'autres (comme affirmé faussement par les interprètes), il fera toujours partie du Coran et ne pourra donc pas être oublié.

2) Les mots "Nous en apportons un semblable" seraient dénués de sens si le mot "Ayah" désignait un verset coranique, tout simplement parce qu'il serait absurde que Dieu invalide un verset pour le remplacer avec un autre identique!

3) Si le mot "Ayah" du verset 106 signifie un miracle, un exemple ou un signe, alors tous les mots du verset ont un sens parfait. Les mots "que Nous le fassions oublier" peut s'appliquer aux trois significations, et c'est ce qui se passe avec l'écoulement du temps. Les miracles de Moïse et de Jésus ont été oublié. Nous n'y croyons que parce qu'ils sont mentionnés dans le Coran.

De la même manière, les mots "Nous en apportons un meilleur, ou un semblable" s'accorde avec les miracles de Dieu. Dieu remplace un miracle avec son semblable ou un qui est plus grand. Considérez le verset suivant:

 

Nous avons effectivement envoyé Moïse avec Nos miracles (Ayah), à Pharaon et à ses notables. Il dit: «Je suis le Messager du Seigneur de l'univers».
Puis, lorsqu'il vint à eux avec Nos miracles (Ayah), voilà qu'ils en rirent.
Chaque miracle (Ayah) que Nous leur montrions était plus probant que son précédent. Et Nous les saisîmes par le châtiment, peut-être reviendront-ils (vers Nous). (Coran: 43:46-48)

 

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Le mot "Nansakh"

 

Le mot "nansakh" utilisé en 2:106 vient du verbe "nasakha". Il est dit que ce mot signifie abroger. Mais une étude attentive de tous les versets coraniques utilisant ce mot montre qu'il a en fait un sens opposé. Il signifie "enregistrer" ou "mettre par écrit". Lorsque Dieu veut dire "substituer", le mot utilisé est "baddala", comme en 16:101.

Pour plus de détails: 
La signification du mot "Nansakh"

 

Second verset, 16:101

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Quand Nous remplaçons ("baddalna") une "Ayat" par une autre - et Dieu sait mieux ce qu'Il fait descendre - ils disent: «Tu as inventé cela». Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. (Coran: 16:101)
 

 

Le remplacement dont il est question ici peut concerner deux choses: 

a) le remplacement d'une Ecriture par une autre.

Cette première signification peut être validée par le verset suivant:

 

Et sur toi Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer les Livres qui étaient là avant lui et pour prévaloir sur eux. (...) (Coran: 5:48)

Ici, les mots "prévaloir sur eux" confirment que les Ecritures précédentes sont remplacées par le Coran.
 


b) Le remplacement d'une loi au sein d'une Ecriture avec une autre dans une Ecriture ultérieure.

Cette seconde signification est également prouvée par le Coran, où différentes choses interdites précédemment pour les gens du Livre ont été rendu licites dans le Coran.

Comme exemple, on nous apprend en 2:187 que les relations sexuelles entre couples mariés au cours des nuits du mois du jeûne ont été autorisées, alors qu'elles étaient auparavant interdites.

On nous apprend également en 6:146 que Dieu avait interdit aux Juifs tous les animaux à ongle unique; et que la graisse des bovins et ovins était interdite. Cela a été rendu licite dans le Coran.

Le verset 16:101 ne parle pas de la substitution d'un verset avec un autre.

La preuve de cela réside dans le même verset, dans les mots "
ils disent: Tu as inventé cela".

Arrêtons-nous ici un instant et demandons-nous qui aurait pu dire au messager "tu as inventé cela"? Et pourquoi? Ce n'est sûrement pas ses compagnons qui auraient pu dire une chose pareille; cela doit donc être ceux qui ne croyaient pas en lui, ceux qui suivaient les Ecritures précédentes et qui craignaient que leurs Ecritures ne soit "remplacées" par le Coran. En fait, jusqu'à aujourd'hui, les Juifs et les Chrétiens accusent Mohammad d'avoir inventé lui-même le Coran!

Une fois établi que ce verset parle de la réaction et des paroles des incrédules, alors la prochaine question est: accusent-ils Mohammad de remplacer un verset du Coran par un autre? Les Juifs et les Chrétiens n'ont que faire du remplacement d'un verset par un autre, après tout ils ne croient pas au livre entier! Ils ne se plaigneront pas si un verset est remplacé par un autre!

Par contre, s'ils craignent que leurs Ecritures soient remplacés par le Coran, ils accuseront aussitôt le messager que l'Ecriture qu'il apporte (le Coran) ne vient pas de Dieu mais qu'il l'invente.

Les paroles "tu as inventé cela" sont un véritable indicateur montrant que le remplacement dont il est question ici n'est pas lié à un verset, mais à une Ecriture par une autre.

Comme indiqué précédemment, le remplacement des Ecritures précédentes par le Coran est confirmé par le verset 5:48.

Les mauvaises interprétations de 2:106 et 16:101, et la fausse affirmation que certains versets coraniques en annuleraient d'autres, montrent que les interprètes ont ignoré deux caractéristiques fondamentales du Coran, à savoir que le Coran est parfait et ne contient aucune contradiction (Coran: 11:1), et que les paroles de Dieu ne changent pas (Coran: 10:64).

On peut s'intéresser maintenant aux motifs expliquant la corruption des interprètes des significations de 2:106 et 16:101.

Peut-être que la raison principale n'est pas du tout liée au Coran mais aux "hadiths". Les savants des hadiths acceptent le fait que le concept de l'abrogation s'applique aux hadiths puisqu'on trouve que de nombreux hadiths en contredisent d'autres. Les exemples sont innombrables. En voici quelques uns:

(le premier chiffre correspond au numéro du livre (chapitre), et le deuxième au numéro du hadith. Par ex, Muslim 18/58 correspond au 58ème hadith du 18ème livre de Muslim. Dans certaines citations le nom du chapitre est donné à la place de son numéro)

1. 
"Je suis le plus honorable des messagers" (Bukhari 97/36)
 

Ce hadith contredit le suivant:

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"Ne faites aucune distinction parmi les messagers; je ne suis même pas mieux que Jonas"

(Bukhary 65/4,5; Hanbel 1/205,242,440).
 


2. "Le Prophète n'urinait jamais debout" (Hanbel 6/136,192,213)
 

Cela contredit:

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"Le Prophète urinait debout" (Bukhari 4/60,62)

Remarque:

Devons-nous nous demander si Dieu a envoyé Son prophète Mohammad afin de nous guider dans la position appropriée pour uriner?!!!
 


3. "Le Prophète a dit: 'Le soleil a été éclipsé le jour où Ibrahim (le fils du prophète) est mort'..."

(Bukhary 7/page 118)
 

Cela contredit:

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"Le Prophète a dit: 'Le soleil et la lune sont des signes de Dieu, ils ne s'éclipsent pas pour la mort ou la naissance de quelqu'un" (Bukhari 2/page 24)
 


4. "Si deux Musulmans se battent l'un contre l'autre avec leurs épées, le tueur et le tué iront en enfer"

(Bukhari 1/page 13, Muslim 18/page 10)
 

Ce hadith contredit celui où le Prophète aurait annoncé à dix de ses compagnons qu'ils iraient au paradis (Ahmad 1/pages 187-188, aussi rapporté par Abu Dawood et Al-Tarmazy). Car parmi ces dix, deux ont combattu et tué un troisième dans une bataille, c'étaient Ali, Talha et Al-Zobair. Selon le premier hadith ils iront en enfer mais selon le deuxième ils iront au paradis!



5. Dans de nombreux hadiths, particulièrement dans les chapitres concernant l'Au-delà, dans les livres de Bukhari et Muslim, nous lisons des prédictions du prophète détaillant ce qui s'y passera. Cela contredit le hadith de Aisha, la femme du prophète, qui dit:

 

"Quiconque dit que Mohammad connaît le futur est un menteur" (Bukhary 8/ page 166, Muslim 3/ page 9-10).
 


6. "Le prophète dit: 'prenez votre religion des paroles de Aisha' (la femme du prophète)"
 

Cela contredit:

 

"Le prophète dit: 'Aisha est immature en esprit et en foi" (Bukhari et d'autres)

 

Ce ne sont là que quelques exemples des innombrables contradictions dans les hadiths, maintenant nous lisons dans le Coran: 
 

Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions! (Coran: 4:82)

Ce verset confirme que tout ce qui contient des contradictions ne peut pas venir de Dieu, et puisque les hadiths contiennent de nombreuses contradictions, comme montré, ils ne peuvent venir de Dieu. Mais les partisans des hadiths affirment que les hadiths ont été inspiré par Dieu, et qu'en particulier les hadiths Al-Qudsy sont les propres paroles de Dieu adressées à Mohammad! Comment expliquent-ils alors les contradictions dans les hadiths? Comment pourraient-ils venir de Dieu quand ils sont remplis de contradictions? 

Pour se sortir de cette situation épineuse, les partisans des hadiths ont inventé le concept de l'abrogation des versets coraniques.

L'idée était la suivante:

Si l'on pouvait démontrer que le Coran puisse contenir des versets contradictoires, alors que personne ne remet en question qu'il vient de Dieu, alors les hadiths et leurs contradictions pouvaient aussi être décrits comme étant inspirés par Dieu!!!

Un plan rusé, excepté pour un petit détail:

LE CORAN NE CONTIENT AUCUNE CONTRADICTION!

Nous allons maintenant passer en revue les exemples les plus connus d'abrogations, et montrer que toutes ces affirmations ne sont basées que sur une mauvaise compréhension du Coran. Chaque cas présenté ici sera accompagné de preuves coraniques qui confirment que le concept d'abrogation est faux.


 

Les prétendues abrogations

 

Exemple un

 

Abrogé
 

... Que vous manifestiez ce qui est en vous ou que vous le cachiez, Allah vous en demandera compte...

(Coran: 2:284)
 


Abrogeant
 

Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu'elle aura fait, punie du mal qu'elle aura fait... (Coran: 2:286)

Le premier verset énonce que Dieu tient les gens responsables de leurs intentions, alors que le second indique que nous ne sommes responsables que de nos actions. Face à cette contradiction apparente, les savants ont résolu le problème en déclarant que le verset 286 invalide et annule le verset 284. En d'autres mots, ce que les savants ne comprennent pas, ou ce qui leur donne des difficultés d'interprétations, ils l'effacent!!!

Bien qu'il apparaisse à première vue que ce soit un bon cas d'abrogation, il suffit pourtant de lire le verset précédant le 284 pour comprendre qu'il n'y a aucune contradiction: 

Les derniers mots du verset 283 sont: 

 

... Et ne cachez pas le témoignage: quiconque le cache a, certes, un cœur pécheur. Allah, de ce que vous faites, est Omniscient. (Coran: 2:283)

En lisant les deux versets ensembles, il apparaît que le sujet du verset 284 est très spécifiquement le "témoignage", et non pas les intentions en général.

Le verset 284 confirme que Dieu tient ceux qui cachent un témoignage pour responsables. De plus, les mots utilisés dans le verset 284 sont "manifester" et "cacher", tandis que les mots utilisés dans le verset 286 sont "récompenser" et "faire". Les mots "manifester" et "cacher" sont cohérent avec le sujet du témoignage. Un témoignage peut en effet être manifesté ou caché. De l'autre côté, les mots "récompenser" et "faire" du verset 286 parlent de nos actions.

Les versets 283 et 284 parlent du même sujet (cacher un témoignage) puisqu'ils sont consécutifs. Pour toutes ces raisons, il est évident qu'il n'y a pas la moindre contradiction entre les versets 284 et 286.


 

Exemple deux

 

Abrogé
 

Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens, et les sabéens, quiconque d'entre eux a cru en Allah au Jour dernier et accompli de bonnes œuvres, sera récompensé par son Seigneur; il n'éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé. (Coran: 2:62)
 


Abrogeant
 

Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants. (Coran: 3:85)

 

Ici, les partisans de l'abrogation disent que le verset 2:62, qui indique que certains Juifs et Chrétiens seront récompensés, a été abrogé par le verset 3:85 qui énonce que tous ceux qui ne sont pas Musulmans finiront en enfer.

Une nouvelle fois, la mauvaise compréhension et les interprétations erronées découlent de l'incapacité à comprendre la signification simple du mot Islam (Soumission à Dieu). En dépit du fait que Dieu nous dit dans le Coran que l'Islam (la Soumission à Dieu) est aussi vieux qu'Abraham qui était le premier Musulman (Coran: 2:128, 2:131, 2:133) et qui fut le premier à nous nommer Musulmans (Coran: 22:78), les savants musulmans insistent encore aujourd'hui à dire que l'Islam est confiné à n'être que la religion de Mohammad et la religion du Coran!!!

En 3:67 Dieu nous précise qu'Abraham n'était ni Juif ni Chrétien, mais un Musulman monothéiste. Dieu nous dit également en 5:111 que Jésus et ses disciples étaient Musulmans. En 27:44 Dieu nous dit que Salomon était un Musulman et en 5:44 nous apprenons que tous les prophètes auxquelles la Torah fut donnée étaient musulmans.

Ce que tous ces versets nous confirment est qu'être musulman n'est rien d'autre que de se soumettre à Dieu, et à Dieu seul. Ainsi, il peut y avoir des Chrétiens soumis (musulmans) et aussi des Juifs soumis (musulmans). Il y a des Musulmans qui ont suivi la Torah et la Bible et qui ne connaissait rien au Coran. Ces Musulmans étaient des soumis à Dieu l'Unique, le Seigneur de l'univers.

En fait, la religion de l'Islam, qui fut initialement donnée à Abraham, peut se retrouver, non seulement dans le Coran, mais aussi dans la Torah et la Bible. Après tout, on nous dit que toutes les fondations de la religion, que les Musulmans appellent piliers de l'Islam, furent d'abord données à Abraham.

Ceux qui parmi les Chrétiens croient en l'Unicité de Dieu et qui n'idolâtrent pas Jésus sont des Musulmans aux yeux de Dieu. De la même manière, ceux appartenant à d'autres religions, qui se soumettent à Dieu seul et qui n'établissent pas d'idoles comme partenaires de Dieu Tout-Puissant, sont Musulmans aux yeux de Dieu.

Tous ceux là ont leur récompense de leur Seigneur et n'ont rien à craindre (Coran: 2:62). Ces gens sont aussi le sujet du verset 3:85 puisqu'ils ont choisi d'être Musulmans (soumis) à Dieu. Ce peuvent être des soumis Musulmans, des soumis Juifs, des soumis Chrétiens etc..

En conclusion, il n'y a aucune contradiction entre les versets 2:62 et 3:85.


 

Exemple trois

 

Certains des exemples les plus ridicules d'abrogation sont liés à l'incapacité de ces savants de comprendre que certaines lois établies par Dieu permettent des exceptions. A chaque fois qu'ils voient une loi permettant une exception, ils l'interprètent comme un cas d'abrogation!

Il y a plusieurs exemples de ces déductions invraisemblables: 

1. En 4:19 Dieu s'adresse aux hommes en disant: 

 

O les croyants! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé... (Coran: 4:19)

Ici, l'abrogation serait que la première partie du verset "Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné" serait abrogée par la seconde partie du verset "à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé"!!!

Pourquoi est-ce qu'une exception à une règle devrait annuler la règle? Evidemment que la règle tient toujours, puisque Dieu dit que pour toutes les femmes n'ayant pas commis d'adultère, leur mari ne peut pas récupérer ce qu'il leur avait été auparavant donné.

La première partie du verset, qui constitue le cas général, n'a pas été abrogé. La seconde partie du verset qui constitue l'exception s'applique également.

 


2. En 2:159 nous lisons:
 

Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l'exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent, (Coran: 2:159)

Ils affirment que ce verset a été abrogé par celui qui le suit (2:160): 
 

sauf ceux qui se sont repentis, corrigés et déclarés, d'eux Je reçois le repentir. Car c'est Moi, l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux. (Coran: 2:160)

Encore une fois, nous voyons que le verset 160 dit que ceux qui ont caché la révélation mais qui se sont ensuite repentis et corrigés sont rachetés par Dieu. Le verset 159 n'a pas été abrogé. Il est toujours valable, puisque ceux qui ont caché les révélations et ne se sont pas repentis ne sont pas rachetés.
 


3. En 3:86-88 nous lisons:
 

Comment Allah guiderait-Il des gens qui n'ont plus la foi après avoir cru ... Le châtiment ne leur sera pas allégé, et ils n'auront aucun répit (Coran: 3:86-88)

Ces versets auraient été abrogés par le verset 89:
 

excepté ceux qui par la suite se repentiront et se réformeront: car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux. (Coran: 3:89)

Là encore, la soi-disante abrogation n'existe pas. Les deux versets s'appliquent et ne se contredisent pas l'un l'autre, ni ne s'abrogent.

Les versets 86-88 parlent de ceux qui n'ont plus la foi après avoir cru, et qui restent dans cet état jusqu'à la mort. Ils ne sont pas graciés dans l'au-delà. Le verset 89 parle de ceux qui se repentent et se réforment au cours de leur vie. Puisque Dieu est Pardonneur et Miséricordieux, ils sont graciés.

Le Coran confirme que seuls ceux qui meurent en n'ayant pas la foi ne sont pas pardonnés:

 

Ceux qui ne croient pas et qui meurent mécréants, il ne sera jamais accepté, d'aucun d'eux de se racheter même si pour cela il (donnait) le contenu, en or, de la terre. Ils auront un châtiment douloureux, et ils n'auront point de secoureurs. (Coran: 3:91)

Une fois encore l'affirmation d'une abrogation est fausse et basée sur une faible compréhension du Coran.
 


4. Un autre cas de mauvaise compréhension se trouve dans le verset suivant:
 

Vous sont interdites ... deux sœurs réunies ... (Coran: 4:23)

Ils affirment que cela a été abrogé par les paroles qui suivent immédiatement:

 

"- exception faite pour le passé.".

Et ils interprètent ces mots, qui sont en Arabe "ila ma salaf", comme ayant le sens de "Je vous ai pardonné". Alors que cela signifie "ne rompez pas les mariages existants". Cela n'a rien à voir avec le pardon.

En d'autres termes, Dieu dit que cette loi doit être suivie à partir de sa révélation, mais pas pour les précédents mariages afin de ne pas briser les familles existantes.

Là aussi, l'abrogation n'existe pas.

La même chose s'applique à ce verset:

 

Et n'épousez pas les femmes que vos pères ont épousées, exception faite pour le passé... (Coran: 4:22)

 

Exemple quatre

 

Ici, ils affirment que les mots soulignés dans le verset suivant:
 

A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face (direction) d'Allah est donc là, car Allah est Omniprésent; Il est Omniscient. (Coran: 2:115)

ont été abrogés par les mots soulignés de ce verset:
 

Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez-y vos visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c'est la vérité venue de leur Seigneur. Et Allah n'est pas inattentif à ce qu'ils font. (Coran: 2:144)

Ils affirment que Dieu aurait d'abord rendu licite pour les croyants de se tourner dans n'importe quelle direction dans la Salât (prière) (comme en 2:115), puis que Dieu aurait plus tard annulé cela en désignant une Qibla (2:144) pour les croyants. Ainsi, ils affirment que 2:144 invalide 2:115.

Tout d'abord, il n'a jamais été rendu licite pour les croyants de se tourner n'importe où dans leur Salât. Cette affirmation n'a aucune preuve coranique. On nous dit dans le Coran que la Qibla a été changée, mais nulle part on nous dit qu'il n'y avait aucune Qibla.

Le Coran nous dit qu'il y avait une Qibla qui ne plaisait pas au prophète, et que Dieu l'a changé pour une plus plaisante (Coran: 2:144).

La mauvaise compréhension évidente ici est que, alors que le verset 144 parle de la Qibla pour la Salât, le verset 115 ne parle pas du tout de ça. Le verset 115 parle du fait que Dieu est présent partout, et qu'ainsi, où que nous regardions ou où que nous allions, nous ferons toujours face à Dieu. La présence du mot "Omniprésent" à la fin du verset confirme que le sujet du verset est la Présence de Dieu, et non pas la Salât.

Le verset 144 n'abroge pas le verset 115. Ils parlent de deux sujets complètement différents.


 

Exemple cinq

 

Abrogé
 

... Si, lorsqu'ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allah, Très Accueillant au repentir, Miséricordieux. (Coran: 4:64)

 

Abrogeant
 

Que tu demandes pardon pour eux, ou que tu ne le demandes pas - et si tu demandes pardon pour eux soixante dix fois - Allah ne leur pardonnera point. Et ce parce qu'ils n'ont pas cru en Allah et en Son messager et Allah ne guide pas les gens pervers. (Coran: 9:80)

Ils prétendent ici que les mots "et si tu demandes pardon pour eux soixante dix fois - Allah ne leur pardonnera point" invalident les mots souligés de 4:64 "si le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allah, Très Accueillant au repentir, Miséricordieux".

Encore une fois, un cas de mauvaise compréhension du Coran.

Ces deux versets parlent de deux groupes différents de personnes. En 4:64, Dieu parle de ceux qui ont fait du tort à leur âme mais qui sont revenus vers Dieu et qui ont demandé Son pardon. Le fait qu'ils ont demandé pardon à Dieu indique qu'ils étaient croyants, et pour cette raison nous apprenons que "ils trouveraient, certes, Allah, Très Accueillant au repentir, Miséricordieux".

D'un autre côté, ceux dont il est question en 9:80 sont décrits par les mots "ils n'ont pas cru en Allah et en Son messager", et puisqu'ils sont incrédules nous apprenons que "Allah ne leur pardonnera point".

Ces deux versets nous rappellent donc que le pardon peut être demandé pour n'importe quel croyant qui se repent et se réforme, mais jamais pour les incrédules.

Aucune contradiction ou abrogation n'existe entre ces deux versets.


 

Exemple six

 

Abrogé
 

O les croyants! Quand la mort se présente à l'un de vous, le testament sera attesté par deux hommes intègres d'entre vous, ou deux autres, non des vôtres, si vous êtes en voyage dans le monde et que la mort vous frappe. Vous les retiendrez (les deux témoins), après la Salât, puis, si vous avez des doutes, vous les ferez jurer par Allah: «Nous ne faisons aucun commerce ou profit avec cela, même s'il s'agit d'un proche, et nous ne cacherons point le témoignage d'Allah. Sinon, nous serions du nombre des pécheurs». (Coran: 5:106)
 

​

Abrogeant
 

Puis quand elles atteignent le terme prescrit, retenez-les de façon convenable, ou séparez-vous d'elles de façon convenable; et prenez deux hommes intègres parmi vous comme témoins. Et acquittez-vous du témoignage envers Allah. Voilà ce à quoi est exhorté celui qui croit en Allah et au Jour dernier. Et quiconque craint Allah, Il Lui donnera une issue favorable, (Coran: 65:2)

Ils affirment ici qu'en 5:106 deux personnes, pas forcément de la famille ou des amis proches, peuvent agir en tant que témoins lors d'un voyage, si les proches ne sont pas à proximité, mais que cela a été invalidé par le verset 65:2 qui énonce que les témoins doivent faire partie de la famille ou des amis proches.

Cette affirmation est fausse pour les raisons suivantes:

1. Le sujet du verset 5:106 est le témoignage du testament de quelqu'un qui est proche de la mort. Le sujet du verset 65:2 est le témoignage d'un divorce.

2. En situation de voyage, une personne mourante peut ne pas avoir assez de temps, et comme des proches équitables peuvent ne pas être disponibles, Dieu a assouplit la condition des témoins d'être parmi les proches, afin que le testament soit témoigné à temps avant la mort de la personne.

3. Le cas du divorce ne présente pas ce genre d'urgence, et donc la condition d'avoir des témoins équitables parmi ses proches s'applique toujours.

4. Il est donc évident que 65:2 n'abroge en aucun cas 5:106.


 

Exemple sept

 

Abrogé
 

Dis: «Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour redoutable». (Coran: 6:15)

 

Abrogeant
 

afin qu'Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu'Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite; (Coran: 48:2)

Ici les mots soulignés du verset 6:15 seraient abrogés par les mots soulignés du verset 48:2.

La conséquence indirecte de cette abrogation scandaleuse est de mener à de la pure idolâtrie.

Si les savants disent que les mots "
Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour redoutable" sont invalidés, sont-ils en train de dire que le prophète n'a plus à craindre Dieu?!!!

Pour prouver la vérité de ces versets et leurs implications, il est nécessaire d'examiner tout d'abord à la lumière du Coran ce qui est pardonné par Dieu, et qui peut être sous-entendu en 48:2, et ce qui n'est jamais pardonné par Dieu et qui doit donc être craint selon 6:15.


 

Le Coran nous apprend que Dieu pardonne tous les péchés sauf l'idolâtrie (établir des partenaires avec Dieu):
 

Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu'associé commet un énorme péché. (Coran: 4:48)
 

Certes, Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne des associés. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Quiconque donne des associés à Allah s'égare, très loin dans l'égarement. (Coran: 4:116)

On nous dit aussi que cet avertissement s'applique à tous les gens, y compris les messagers de Dieu. Pour préciser que même Mohammad n'était pas exclu de cet avertissement, nous voyons Dieu l'avertir spécifiquement contre l'idolâtrie: 
 

En effet, il t'a été révélé, ainsi qu'à ceux qui t'ont précédé: «Si tu donnes des associés à Allah, ton œuvre sera certes vaine; et tu seras très certainement du nombre des perdants. (Coran: 39:65)

Maintenant, concernant la prétendue abrogation de 6:15, nous lisons les mots suivants: "Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour redoutable".

Cependant, si nous lisons les mots immédiatement précédents:

 

...Dis: «On m'a commandé d'être le premier à me soumettre». Et ne sois jamais du nombre des associateurs. (Coran: 6:14)

Si nous mettons les deux versets côte à côte (6:14 et 6:15), il devient évident que la signification est: "Si je devais désobéir à Dieu et être idolâtre, alors je crains le châtiment d'un jour redoutable".

Pour conclure, le verset 48:2, qui promet que les péchés du messager seront pardonnés (passés et futurs), concerne donc tous ses péchés, sauf s'il a commis de l'idolâtrie.

Il n'y a aucune contradiction ou abrogation entre les deux versets.


 

Exemple huit

 

Abrogé
 

Qu'Allah te pardonne! Pourquoi leur as-tu donné permission avant que tu ne puisses distinguer ceux qui disaient vrai et reconnaître les menteurs? (Coran: 9:43)
 


Abrogeant
 

Les vrais croyants sont ceux qui croient en Allah et en Son messager, et qui, lorsqu'ils sont en sa compagnie pour une affaire d'intérêt général, ne s'en vont pas avant de lui avoir demandé la permission. Ceux qui te demandent cette permission sont ceux qui croient en Allah et en Son messager. Si donc ils te demandent la permission pour une affaire personnelle, donne-la à qui tu veux d'entre eux; et implore le pardon d'Allah pour eux, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. (Coran: 24:62)

Ils affirment ici qu'en 9:43 le prophète n'était pas autorisé à donner permission à ceux voulant rester derrière, avant qu'il puisse distinguer les véridiques des menteurs, alors qu'en 24:62 la permission lui était donnée de le faire n'importe quand.

Une fois encore, l'erreur est plutôt évidente. Le verset 9:43 parle spécifiquement du cas urgent de sortir pour se battre, alors que le verset 24:62 parle de la situation plus calme où quelqu'un quitte une réunion communautaire pour s'occuper d'affaires personnelles!

Nous lisons dans les deux versets précédents:

 

Légers ou lourds, lancez-vous au combat, et luttez avec vos biens et vos personnes dans le sentier d'Allah. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez.
S'il s'était agi d'un profit facile ou d'un court voyage, ils t'auraient suivi; mais la distance leur parut longue. Et ils jureront par Allah: «Si nous avions pu, nous serions sortis en votre compagnie.» Ils se perdent eux-mêmes. Et Allah sait bien qu'ils mentent. (Coran: 9:41-42)


Les mots soulignés "lancez-vous au combat", et "un court voyage" indiquent que le sujet est la mobilisation pour le combat.

Alors que les mots "en sa compagnie pour une affaire d'intérêt général" en 24:62, indique que la situation n'est pas le combat mais une réunion communautaire normale où la demande de permission pour s'occuper d'affaires personnelles ne peut être classée comme un péché impardonnable!

Une fois encore, il n'y a pas de contradiction ou d'abrogation entre ces deux versets, car le sujet des deux versets est différent.

 

Article original en Anglais par A. Mohammed: THE LIE OF QURANIC ABROGATION (The Greatest Lie against the Quran)

​

Le Coran en Francais

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